Le tribunal de Bobigny rejette les demandes des associations contre la participation au Salon du Bourget d’entreprises impliquées dans des crimes commis en Palestine, en Ukraine et au Soudan.

Hier, mardi 10 juin, le tribunal de Bobigny a rendu une décision de justice après avoir été saisi en urgence par une coalition d’associations. Il a rejeté leurs demandes légitimes.
Malgré un travail d’enquête collectif établissant matériellement la responsabilité de plusieurs entreprises d’armement présentes au Salon du Bourget dans des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre en Palestine, en Ukraine et au Soudan, celles-ci vont pouvoir se réunir impunément et faire prospérer leur commerce de mort.
Les organisateurs du salon prétendent ne pas avoir les moyens d’établir la responsabilité des multinationales de l’armement dans les crimes de guerre et le génocide en cours en Palestine. Il suffit pourtant de quelques recherches élémentaires pour l’établir.
Face aux profiteurs de guerre, face à la collaboration de la France et de l’Union Européenne avec l’État colonial et génocidaire d’Israël, face à la responsabilité manifeste des entreprises d’armement nord-américaines, allemandes et françaises dans d’horribles crimes de guerre à travers le monde, face à l’effondrement total et aux violations permanentes du droit international, la lutte et l’action collective sont désormais notre seul recours contre ce supermarché de la mort, du crime et du génocide aux portes de Paris.
Du tribunal de Bobigny à la Cour Pénale Internationale, nos offensives juridiques sont nécessaires mais insuffisantes.
Seule une offensive populaire, internationaliste et anti-impérialiste peut changer la donne.
Tous·tes au Bourget le 21 juin !
Après le tribunal, la parole est à la rue !