
Quand Macron et son gouvernement veulent faire des économies pour financer la guerre et la répression, c’est aux travailleur·ses qu’ils le font payer. Car pour eux, avoir coupé dans les retraites, la santé, l’éducation, la culture pour faire prospérer les ultras-riches n’est pas suffisant. Être complice de génocide en Palestine ou au Congo ne va pas assez loin dans l’horreur. Maintenir sa domination coloniale en détruisant les vies et les terres en Kanaky, à Mayotte, en Guyane et aux Antilles, ou dans tout son ancien empire colonial, n’est pas assez indigne. Réprimer dans le sang les mouvements sociaux, lâcher sa police raciste dans les quartiers populaires, opprimer les musulman·es, faire mourir les exilés·e aux frontières manque encore d’immondice.
Ils voudraient aller encore plus loin : réarmer la France comme si elle avait un jour été désarmée, elle qui envoie des soldats là où elle veut maintenir ses intérêts, elle qui continue de fournir des armes à qui veut bien les acheter, pour réprimer les peuples qui se soulèvent ou pour assassiner les palestinien·nes. Il faudrait mettre la jeunesse au garde à vous et le corps des femmes au service du « réarmement démographique ». Il faudrait sacrifier les plus précaires au nom de l’effort de guerre.
Dès le 10 septembre, les personnes, les collectifs et les organisations de la coalition « Guerre à la guerre » seront dans la rue avec toutes celles et ceux qui luttent. Contre Macron et son énième budget austéritaire, mais aussi contre l’impérialisme que ce budget sert, contre le système raciste qu’il veut maintenir, contre le capitalisme qu’il engraisse.
Ensemble, convergeons vers des cibles communes, rejoignons les appels à occuper les rocades et les périphériques, soutenons les piquets de grève et les blocages de flux. Désarmons les machines de guerre, de surveillance et de répression.
Camarades et ami·es, frères et sœurs, unissons nos espoirs ! Guerre à Macron, guerre à l’austérité, guerre à l’impérialisme, guerre à la guerre !