
» Pour nous, c’est NON, pas un euro pour leur guerre, nous sommes solidaires de tous les peuples. «
Né en 2022, la Relève Féministe est un collectif luttant contre les violences sexistes et sexuelles et discriminations dans les milieux politiques. Très vite, nous avons élargi notre champ d’action sur les violences sociales et d’État.
Depuis la réforme des retraites jusqu’au soutien inconditionnel à Netanyahou pour faire face aux attaques de l’État et du camp réactionnaire, nous sommes mobilisé•es collectivement.
Le féminisme intersectionnel est antimilitariste, anti-guerre, anti-colonialisme, anti-raciste. Le féminisme défend des enjeux politiques réels et matériels.
La Relève Féministe a participé à l’impulsion du cadre et de l’écriture d’une tribune signée par plus de 150 collectifs et organisations “ féministes contre l’armement et pour la fin du génocide en Palestine”, qui appelait a un embargo sur les armes et qui dénonçait l’instrumentalisation du féminisme à des fins nationalistes . Une grande manifestation a eu lieu le 8 octobre 2024 à Paris, portée plus largement par l’Assemblée féministe Paris Banlieue.
Ce travail a été mené collectivement et dans un cadre élargi notamment avec les organisations féministes.
Nous ne pouvions envisager un silence des féministes sur la guerre, aussi nous avons fait le choix de bousculer et de débattre largement sur ces sujets.
Marseille a repris la dynamique en invitant à organiser des manifestations tous les 8 du mois jusqu’au 8 mars. Le 8 janvier, nous étions présent-es devant le Ministère des Armées à Paris et le 8 février, pendant la manifestation pour la libération de Georges Abdallah. Fort•es de cette dynamique, nous avons œuvré pour faire du 8 mars une manifestation contre l’armement des génocides, des guerres impérialistes et contre la vie chère notamment en Martinique.
Nous menons la bataille contre les gouvernements de Macron qui arment le génocide en Palestine, qui attaquent les kanaks, les mahorais•es, répriment les militant•es qui se battent contre le génocide, les syndicalistes et appliquent une politique d’extrême-droite raciste, antisociale et ultra violente en France hexagonale et dans les outre-mers.
Porter la question de la Guerre, de la militarisation mais aussi du colonialisme et très concrètement de l’impact que cette situation a sur nos vies nous semble urgent. Alors qu’une majorité de la population est contre la guerre, pour le retour de la retraite à 60 ans et a du mal à subvenir à ses besoins primaires, nous refusons une quelconque collaboration avec un gouvernement illégitime que ce soit dans un conclave ou autour du bar de l’assemblée nationale.
Rejoindre le cadre Guerre à la Guerre, c’est ouvrir un chemin de traverse tout en continuant dans l’espace privé et public, dans nos lieux de travail et d’études, à engager des rapports de force.
Le gouvernement Bayrou nous envoie à la guerre alors que nous avons besoin d’argent pour les hôpitaux, les écoles, les retraites, les salaires pour maintenir notre protection sociale.
Pour nous, c’est NON, pas un euro pour leur guerre, nous sommes solidaires de tous les peuples.